Publié dans Mumcha vous dit tout, Préparer la venue de bébé

De l’entretien du bébé

Un bébé c’est bien, c’est joli, c’est mignon, ça sent bon, mais paraît-il qu’il faut l’entretenir.

Lorsque tu attends un enfant, tu  n’as qu’une hâte -oui, je fais de mon cas, une généralité- acheter tout ce qu’il faut pour l’accueillir, et c’est là que tu te rends compte qu’il en faut des trucs et des machins pour une si petite chose d’à peine un demi mètre.

Et ça, le monde de la puériculture l’a bien compris. Ce nouvel univers que tu découvres à mesure que ton ventre s’arrondit est rempli de pièges à futurs parents gagas. Tu te feras avoir, on se fait tous avoir, du moins pour le premier. On achète des trucs totalement inutiles, des choses dont on ne se servira qu’une fois parce qu’on nous les a vendues comme THE objets indispensables.

Ceci s’applique aux gros objets de puériculture mais aussi, et plus simplement, aux produits d’hygiène de bébé. Si tu es comme moi, tu as dû lire, voir boire, les écrits des magasines pour futurs parents. Tu leur as voué une confiance aveugle. Un peu paumé(e), tu as écouté les conseils autour de toi, qui, à tour de rôle, t’ont vanté les mérites d’une multitude de produits qui laisseront une douce odeur à ton futur bébé Cadum.

Un bébé CA DOIT sentir bon. Tu dois pouvoir caler ton nez dans son cou et que ça sente le bébé chimique. Une petite crème bourrée de parfum par-ci, une eau parfumée par-là, un gel douche qui sent bon le bébé tout propre, et cette toute petite merveille que tu te tues à protéger de toutes les agressions extérieures se retrouvent bouffés par les parfums, conservateurs, allergènes et autres produits dégoûtants juste parce qu’il doit sentir bon. Sauf qu’un bébé, ça sent bon naturellement, tu le découvriras bien assez vite!

Moi aussi, j’ai acheté le gel douche qui « sent bon le bébé », moi aussi j’ai acheté une crème pour le change, une pour les érythèmes fessiers, une pour le corps, une pour le visage, une eau pour lui laver le visage, une pour les pieds, une pour ses aisselles (bon j’en rajoute un peu là), parce que c’était comme ça, parce qu’on m’a dit de faire comme ça et que je voulais tout faire comme il faut, et surtout que je n’y connaissais rien du tout.
De toute façon, ces produits on vous les propose à la maternité, on vous les offre même en miniature dans des jolies petites trousses réutilisables.

Le premier constat, peu de temps (très peu de temps mais trop en même temps) après la naissance de Zarico, fut que je ne me servais absolument pas de tous ces produits. Je revenais toujours au même, le nettoyant pour les fesses : du liniment oléo-calcaire, sa crème pour le visage en cas d’irritation, son gel douche bébé et puis c’était tout.

Puis, un jour dans un éclair de lucidité, j’ai commencé à m’intéresser à ce qu’il y a avait sur les étiquettes (la meuf à retardement). Et là, je suis tombée de haut de très très haut même. J’avais donc bardé mon fils de crèmes, de gels douches, qui, bien que me coûtant un bras et une jambe en pharmacie et de grandes marques qui plus est, étaient en fait remplis de saloperies en tout genre. J’ai vite arrêté.

On a revu notre copie et on s’est mis à utiliser des produits plus sains, mais ce n’était pas suffisant, j’arrivais toujours à retrouver un ingrédient à l’appellation bizarre, qui après vérification, n’était absolument pas bon, que ce soit pour lui ou pour nous. Même le liniment, qui est, pourtant, censé être un produit naturel, comportait toujours soit allergisant soit des conservateurs.

A force de recherches et de lectures, nous avons peu à peu réussi à évincer les produits suspects. Il en sera donc de même pour les produits d’entretien de notre nouveau bébé.

Pour entretenir bébé, il n’y a pas besoin de dizaine de produits, quatre tout au plus. En fait, nous n’avons rien acheté de plus que ce que nous utilisons d’habitude pour toute la famille, ou du moins pour Zarico:

De l’huile d’amande douce bio (Aroma-Zone) pour nourrir les peaux sèches, calmer les irritations et protéger du dessèchement ou tout simplement en massage hebdomadaire. Un joli moment à partager avec bébé que je renouvellerai avec Lady Mogette. J’aimais énormément ces moments privilégiés avec Zarico. Cette huile peut servir à toute la famille. Elle fait partie de mon quotidien depuis mon adolescence, je ne pourrai plus m’en passer. Elle calme mon eczéma et hydrate ma peau quotidiennement.

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Pour la toilette, nous avons porté notre dévolu sur la gamme au Calendula et à la Mauve Blanche de Weleda. Nous avons de suite adhéré à cette marque de produits tant elle répond à nos attentes. Leur charte correspond à notre façon de penser (produits 100% d’origines naturelles, des matières premières majoritairement issues de l’agriculture biologiques ou de cueillettes certifiées), une clarté, une transparence et une honnêteté sur leurs ingrédients vis-à-vis du consommateur (pas de noms barbares, tout est traduit en français, et l’on trouve même sur leur site un glossaire de leurs ingrédients pour expliquer de quoi il s’agit).
Weleda porte le label NATRUE qui garantit un composition 100% naturelle des produits : assurance d’ingrédients naturels et biologiques, sans parfums ni colorants synthétiques, pas de produits pétrochimiques (paraffines, PEG…), pas d’huiles de silicone ni dérivés siliconés, pas d’OGM.
Nous avons pris la crème lavante pour le corps et les cheveux au Calendula et le lait hydratant (uniquement au cas où) au Calendula, et la crème de change à la mauve blanche en cas d’irritations du siège.

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Pour nettoyer les fesses de bébé au moment du change, nous resterons sur le liniment oléo-calcaire, produit miracle que nous avons découvert à la naissance de Zarico. Il n’a jamais eu d’irritations du siège. C’est sans produits chimiques, c’est naturel et très efficace.  Il nettoie parfaitement les selles, qu’elles soient liquides, abondantes ou bien collées… J’ai longtemps acheté mon liniment en pharmacie (oublie ceux que l’on trouve en supermarché, bourrés de parfums), mais la marque que j’avais trouvé et qui n’utilisait aucun conservateurs a changé sa recette et des produits à la consonance douteuse sont venus s’ajouter à la liste.
Grâce à ma copine/double maman S., qui m’a transmis son super secret de recette de liniment, je le fabrique désormais maison! C’est un vrai jeu d’enfant et surtout super économique!
Et, en exclusivité mondiale, voici la recette!

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Niveau coût [si c’est ce qui te fait peur] je dirai que l’on s’y retrouve assez rapidement, avec un budget de 30/40€ (hors liniment, je vous fais le détail du prix dans l’article DIY), pour 3/4 mois (la crème pour le change me faisant largement plus de 3 mois ainsi que le lait corporel) – sachant que la crème lavante et le lait corporel servent également à Zarico, et l’huile d’amande douce à toute la famille.

J’ajouterai au niveau des indispensables : 

  • Du sérum physiologique pour le nettoyage des yeux ou des nez qui coulent,
  • Un ciseau adapté aux petits doigts de bébé,
  • Une brosse à cheveux (encore faut-il qu’il ait des cheveux),
  • Un thermomètre.

Rien de plus, rien de moins.

Et vous quels sont vos indispensables, et surtout les produits qui ne vous ont jamais servi?

Publié dans Humeurs, Mumcha vous dit tout

Mon si petit grand…

Zarico,

Mon bébé, mon tout petit, ou devrais-je dire, mon grand… Parce que tu es grand maintenant, enfin c’est ce que tu me maintiens du soir au matin désormais.

J’aime encore à t’appeler mon bébé, c’est comme ça, je suis un maman, qui, malgré elle, voit son si petit garçon, grandir, évoluer, gagner en assurance de jour en jour, sans pouvoir rien faire. J’ai parfois l’impression d’être passive sur cette vie, sur notre vie, qui défile comme un TGV sous mes yeux paralysés par le temps qui passe. Je suis assise là, en 1ère classe, et je vois le paysage défiler, je te vois défiler, sans ne rien pouvoir faire. Je voudrais tirer sur la manette d’urgence. Stopper ce train fou.

Je voudrais arrêter le temps. Rien qu’un instant. Profiter de toi du plus fort que je puisse, plus que je ne le fais d’habitude. Prendre le temps d’observer chacun de tes gestes, chacune de tes mimiques qui me font tant rire, chacune de tes âneries qui amusent la galerie, chacun de tes cheveux blonds qui sentent encore si bon le bébé, d’observer tes yeux rieurs et pleins de vie, chacun de tes regards si lourds de sens.
Je voudrais que le temps se fige afin que je puisse plonger un peu plus longtemps que d’habitude mon nez dans ta nuque pour respirer ton odeur et la garder ancrer dans mon esprit.

Le temps file sous mes doigts incapables de retenir les jours qui s’échappent, et je te vois, toi, ma toute petite progéniture pleine de plis et de bourrelets, devenir ce petit garçon fin comme une asperge.

Tu grandis. J’en suis fière, tu sais. Je suis tellement fière du petit homme que tu deviens.

Tes progrès m’emplissent de joie. Et, à chaque nouveau pas que tu fais, c’est mon cœur de maman qui explose de bonheur, mais, qui, en même temps, se serre de te voir sortir de ta chrysalide petit à petit.

En un an, tu as tellement changé. Tu as raison, tu es devenu grand. Enfin, je préfère dire, un tout petit grand, si tu veux bien.

Tu as désormais 2 ans (presque et demi) et, je dois me rendre à l’évidence, les choses ont bien changé.

Tu parles de mieux en mieux, tu construis des phrases et nos conversations deviennent de plus en plus longues et plus riches de jour en jour. J’adore parler avec toi. Nos conversations n’ont parfois ni queue ni tête, mais qu’est-ce que l’on rit. Tu as toujours une expression bien à toi, une façon de dire les choses, un ton sur lequel dire un simple « Et oui! » qui me font fondre. J’aime ta petite voix qui ne gère pas encore son volume. J’aime quand tu chuchotes parce que je suis fatiguée, j’aime quand tu t’esclaffes en criant parce que tu es heureux de quelque chose, et souvent d’un rien.

Tu chantes les Beatles. Ce que tu les aimes ces Beatles. J’aime voir ton regard qui s’illumine quand papa met en route son tourne disque. J’adore t’entendre dire, lorsque tu regardes le vinyle, hurler « Ca touuuuuuurne! En route les Beatles! ».  Te voir remuer ta tête en accord avec la mélodie finit de m’achever.

Tu veux faire de plus en plus de choses tout seul. Et je n’ai pas intérêt à intervenir. Tu te déshabilles tout seul, t’habilles presque tout seul. Tu te laves tout seul. C’est certainement le plus dur pour moi. De te voir prendre de l’indépendance. De ne plus avoir tant besoin de moi que ça. C’est difficile pour une maman de ne plus avoir à aider son si petit à faire toutes ces choses.

Tu es désormais propre, nuit et jour. Un petit pas pour les autres, un grand pas pour toi. C’est surtout ça qui te fait te sentir si grand ces derniers temps. Tu me le répètes à longueur de journée.

Tu nous aides. Beaucoup. Tu aides à vider le lave-vaisselle, mets la table, vas chercher les yaourts pour le dessert. Des petites tâches du quotidien que tu es si fier d’accomplir et qui te rende « grand ». Je vois bien que tu es heureux quand tu les fais. Tu te sens responsable.
Quand je ne suis pas très en forme, tu te charges de porter le bac de linge sale, et m’interdit de m’en approcher. Tu remplis la machine et retournes poser le bac. C’est là que je vois que tu grandis. Lorsque tu participes à ce petit geste pourtant si anodin, en me répétant « non maman! A mal au dos! C’est Z. qui le fait! Et hop! », je prends alors conscience que, non, tu n’es plus un bébé, et que tu es très intelligent, que tu observes, que tu enregistres. 

Tu es tellement plein de joie. Tu cours, tu sautes, tu joues, tu bouges (trop), tu chantes (trop), tu parles (trop). Tu es souvent trop, mais ce que j’aime ça. Ce que j’aime voir le bonheur dans tes yeux, toujours un sourire accroché à ton visage. Je crois que je ne t’ai jamais vu bouder, ou du moins pas encore. Même lorsque l’on te dit non, tu trouves le moyen de rire (et de te jouer de nous avec ton charme irrésistible). Je crois bien, que je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi heureux que toi. 

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Je te regarde et je me dis que l’on a donné naissance à un merveilleux petit garçon. A un petit garçon plein de qualités. Plein de jolies qualités. Tu peux être parfois totalement insupportable, ça n’enlève rien à ton charme et à ta profonde gentillesse. 
Tu en as vécu des choses du haut de ton petit 2 ans. Tu as subi mes soucis de santé, mes baisses de moral, mes manquements à mon devoir quand mes articulations ne voulaient plus travailler. Ce n’est pas toujours facile pour toi, si petit bonhomme, du haut de tes 2 ans, de devoir faire « sans » ta maman parce qu’elle ne peut pas s’occuper de toi. Je m’en veux tellement, si tu savais, de ne pouvoir en faire plus quand mon corps me l’interdit. C’est ce qui me fait t’admirer encore plus. C’est ce qui me rend encore plus fière de toi. 

Ta vie va, encore une fois, être bien chamboulée d’ici quelques mois. Une petite chose va prendre place dans notre foyer, dans ce foyer que tu as rendu si merveilleux et si vivant. Tu vas devoir apprendre à partager du haut de tes 2 ans et demi. Partager ta maman, ton papa, ta chambre, tes jouets, tout cet univers, qui jusqu’ici t’était uniquement réservé. 
Ce ne sera pas facile, mais nous serons toujours là, papa et moi, et toute ta famille, pour t’aimer du plus profond de nos cœurs et pour t’aider à continuer de devenir la personne formidable que tu es déjà. 

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Ne change rien ou alors essaie de grandir un peu moins vite pour épargner le pauvre cœur de ta maman qui se tord dans tous les sens de te voir déjà si grand…

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Un secret de polichinelle

Des mois, des mois et des mois que je n’ai pas ouvert mon blog, que je n’ai pas cliqué sur Mumcha.

4 mois exactement.

4 longs mois, dépassée par les événements qui se sont accumulés au cours de cette année.

C’était trop, je n’arrivais plus à suivre. Je n’étais plus sure de ce que je voulais pour le blog, pour mon blog. Plus sure de ce que je voulais te faire partager.

Puis, j’ai ouvert les yeux, et je me suis rendue compte que je m’étais bien trop éloignée de la ligne de conduite que je m’étais fixée au tout départ.
Je voulais bloguer pour partager mes aventures avec toi, vider mon sac et échanger sur des sujets qui me tenaient à cœur.
Sauf, qu’il faut se l’avouer, à un moment, j’accordais bien trop d’importance aux chiffres (les blogueurs qui vous diront qu’ils n’y ont jamais vraiment prêtés attention, mentirons sûrement). Je passais un temps phénoménal à écrire des articles, à travailler avec des partenaires, à chercher des sujets qui plairaient au plus grand nombre, pour être lue, pour voir les chiffres grimper, pour atteindre une certaine notoriété (bidon). J’en étais arrivée à un moment de ma vie, où, face à l’annonce de la maladie avec laquelle j’allais devoir apprendre à vivre, j’avais besoin de reconnaissance. Purement égocentrique me diras-tu, surtout la preuve d’une détresse qui m’envahissait. En temps de crise, je ne pouvais rien faire, j’avais l’impression que je ne servais plus à rien, que j’étais inutile.
Je me suis égarée, écrire ne me procurait plus autant de plaisir qu’avant, j’écrivais sans vraiment écrire, sans vraiment me creuser la cervelle, sans vraiment y croire parce que je désirais être plus lue, parce que mes stats n’augmentaient pas ou peu. Le peu d’envie qu’il me restait pour taper sur mon clavier m’a quittée peu à peu, et, j’ai abandonné peu à peu.

Avec le recul, je repense au début. Je me suis rappelée de ce qui m’avait donné l’envie de créer ce petit monde virtuel, et j’ai eu envie de retourner aux sources, sans plus me soucier de ce que les autres pourraient penser, du succès qui m’attendrait ou  non. Au début, lorsque l’on crée un blog, on ne le sait pas tout ça, on le fait juste pour écrire, pour échanger, pour créer un univers autour d’un sujet qui nous touche. Je veux retrouver ces valeurs. Je ne veux plus attirer du lectorat juste par les cadeaux et les concours, parce que je me suis rendue compte avec le recul que ça ne m’intéressait pas.

J’ai voulu me relancer des dizaine de fois ces derniers mois, mais je ne trouvais pas le courage, je me sentais penotte de reprendre le clavier, de devoir t’expliquer tout ça, sincèrement, simplement et sans honte. Je n’y arrivais pas.

Mais la vie nous fait parfois un beau pied de nez.

Une surprise, un petit miracle totalement inattendu est venu surprendre la petite vie tranquille de notre famille. Quelque chose de pas prévu mais qui nous a tellement réchauffé le cœur que l’envie de  la partager avec toi est devenue trop forte. Comme un signe, elle m’a rappelé que la vie peut être faite de belles choses toutes simples et qu’il faut parfois savoir se contenter de ce que l’on a sans trop chercher ailleurs. Cette nouvelle m’a remise sur les rails et m’a montré à quel point le bonheur était là devant mes yeux!
Seulement, encore une fois, il m’a fallu du temps, je ne voulais pas m’emporter. Je voulais attendre un peu, être sure de sure.

Ça va faire 4 mois, bientôt 5 et on peut dire que l’on sort des mois les plus difficiles, alors, cette fois, je me sens prête à revenir, tout doucement, et à partager cette nouvelle aventure de folie le plus simplement du monde…

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Zarico va être grand frère…
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J’aurais voulu que cette journée dure mille ans

Il est de ces journées qui commencent simplement, de ces journées qui débutent comme n’importe quelle autre journée.

Des journées où je me lève, où je prépare le biberon de Z., puis ces céréales, où il prend son bain comme chaque matin, où je l’enroule dans sa cape de bain, comme un petit wrap, où l’on danse comme des perdus au son de la radio, où l’on fait de longs câlins à s’en étouffer.

Puis, il y a des appels, des appels imprévus en tout début d’après-midi. Un de ses appels de Tinou, sa marraine, qui peut se libérer plus tôt que d’habitude et qui nous propose de passer la journée avec nous, chez Mamizette et Papybou.

Le soleil est là, la chaleur aussi. La bonne humeur a pointé le bout de son nez dès le levé. Je le sais, cette journée sera particulière.
Zarico aussi a dû le sentir, il m’a réclamé sa Tatazuzu toute la matinée. Il a refusé de faire la sieste, il faisait certainement trop beau dehors pour ça.

Après l’avoir récupérée à la gare, nous nous sommes installées dans le jardin de nos grands parents, comme nous le faisons à chaque fois qu’il y a un brin de soleil. Je crois bien qu’on le fait depuis toujours.
Mamizette nous a installé un vieux drap sur la pelouse, comme elle le faisait quand nous étions petites. A l’ombre de l’érable, on refait le monde, on rigole (comme des dindes), on parle sans s’arrêter, on chante beaucoup trop fort des chansons américaines dont on ne connait même pas les paroles. On chahute, on joue à l’eau. Nous avons de nouveau 15 balais et des rêves pleins la tête, comme (trop) souvent.

A une exception près. Un nouvel élément s’est ajouté à nos moments de farniente. Une petite chose de 90 cm qui ne demande qu’à apprendre. Il est là, avec nous, assis entre nous deux, sur ce drap blanc et bleu tout droit sorti des années 90 qui sent bon la lessive de Mamizette.

On se regarde, Tinou et moi, il faut qu’on lui apprenne. On se doit de lui passer le gêne. Ce gêne qui met notre grand mère en panique, qui met les nerfs de notre mère en pelote. Il faut qu’on lui apprenne ce jeu qui se perpétue depuis des années chez nous, et qui énerve les adultes. Il faut qu’on lui apprenne ce jeu si simple que notre père nous a appris avant. Il faut qu’on lui apprenne à jouer à l’eau.

2 bassines d’eau plus tard, un bébé libéré de sa couche, et pas très sûr d’avoir le droit de toucher à ces seaux, scrutant du coin de l’œil, un quelconque « non » maternel, c’est parti. C’est un enfant plein de joie que nous découvrons, des paillettes pleins les yeux et de l’excitation plein le cœur.

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J’assiste à la scène, d’abord en retrait. J’observe, je veux emmagasiner le plus de souvenirs possible, garder ce moment bien ancré dans ma tête, appareil photo en main.

Je le vois avec sa marraine, ma sœur, ma toute petite,  lui montrer comment éclabousser, arroser, barboter. Je suis heureuse. Je la vois lui apprendre ces âneries, et je suis fière, si fière de cette famille unie, de ce petit bout de femme qui prend son rôle tellement à cœur. Je les regarde tous les deux partageant cette complicité si particulière à eux deux.

Il trempe ses pieds dans la bassine, s’assoit dedans, met la tête sous l’eau. Les gouttelettes explosent comme un feu d’artifices.

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Les éclats de rire fusent dans le jardin, et son rire plein d’échos retentit et résonne contre les murs de la maison. Ils emplissent nos cœurs de joie et de bonheur.

Il se lance seul, après quelques minutes d’hésitation, attrape une vieille bouteille, la remplit d’eau et vient me la verser dans le décolleté. Là, c’est sûr, il a compris. Je ris. Je ris et j’explose de joie de le voir si heureux, de le voir rire comme nous avons pu rire, de voir que dans nos têtes d’adultes nous n’avons pas tant grandi que ça. Je suis heureuse de prendre conscience qu’il ne grandira pas au milieu d’une famille qui a perdu son âme d’enfant. Je suis tellement heureuse de me rendre compte qu’on lui apprend les bêtises, que nos parents, avant nous, nous ont transmises. Je me sens tellement pleine d’émotions quand je le vois nous regarder avec son regard mutin, lui aussi rempli d’émotions, quand je le vois fier de nous faire rire avec des sottises que certains ne pourraient comprendre ou valider. On rit, on a 2 ans aussi.

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Les heures passent sans que l’on s’en rende compte. Car, oui, il y a bien une ombre au tableau. Le temps qui coule, comme les mares d’eau sur la terrasse, sans que l’on puisse l’arrêter.

Il faut se sécher, se changer et redevenir adultes, reprendre nos rôles respectifs. Il faut mettre ce moment de côté et recharger notre cerveau de tous les tracas de la vie quotidienne, de tous les impératifs que l’on doit suivre. Elle doit retourner à Paris, je dois retourner chez moi, étendre mon linge, rédiger et envoyer mes CV, nourrir le petit et le coucher.

On s’assoit ma sœur et moi. Une dernière fois. On se regarde, avec ce sourire indéfectible au coin des lèvres.

On se regarde et l’on se dit que l’on aurait voulu que ce moment dure au moins mille ans. 

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Tout ce que je voudrais te dire

10 ans…

10 ans! Tu te rends compte?

10 ans…

10 ans, c’est beaucoup et pourtant pas grand chose.
10 ans, c’est à la fois une éternité à 26 ans et un claquement de doigts pour toute une vie.

Je pourrais te dire que je n’en reviens toujours pas de tout ce temps passé à tes côtés sans le voir (dé)filer sous mes yeux, que notre premier baiser me semble être hier, que je t’aime toujours autant que le premier jour, mais ça ferait un peu romance à l’eau de rose, et tu sais très bien que ce n’est pas mon truc.

Alors, je me suis demandée comment te rendre hommage, toi qui nous supporte, mon sale caractère, ma boulettitude et moi, depuis 10 ans déjà, comment rendre hommage à notre histoire, à ce petit bout de nos vies à la fois immense et minuscule où j’ai vécu et grandi à tes côtés (ça fait un peu soap là, non?). Et la réponse, c’est que je n’ai pas vraiment trouvé.

Un mois, un long mois que je suis penchée sur ces quelques mots qui, pour toi, n’auront pas vraiment d’importance, mais qui, pour moi, veulent dire beaucoup. Tu le sais maintenant, j’aime beaucoup écrire et que, quand je commence, je ne peux plus m’arrêter. Alors si je le pouvais, je t’écrirais un livre. Sauf que, tu le sais aussi, je suis pudique et souvent bien incapable de coucher sur le papier (ne parlons même pas de les dire) mes sentiments. Quand je pense à notre histoire, plein de choses me viennent à l’esprit. C’est le bazar dans ma tête, comme souvent, tout est là mais aucun mot, aucune expression ne correspond à ce que je voudrais te dire.

J’aurais pu te dire que quand je repense à notre rencontre, un jour froid et enneigé de mars, j’ai le sourire au coin des lèvres, mais ça tu le sais déjà.

Je pourrais te dire que notre seconde rencontre à cette boom me rire avec nostalgie quand je repense à tes techniques de drague lamentables. Non, saupoudrer religieusement et généreusement ta salade piémontaise de vinaigrette n’est pas un met de choix, et non, entraîner une ado maigrelette dans un pogo endiablé ne fait pas partie des danses nuptiales, tes longs cheveux verts n’y sont pour rien non plus. Tu m’as plu au premier regard. Ton regard et ton sourire enjôleurs et plein d’expressions auront largement suffi à faire fondre mon cœur d’adolescente, mais ça tu le sais déjà.

J’aurais aussi pu te dire que j’ai hurlé de joie dans mon coussin à en faire sauter mes bagues aux dents, Indochine dans les oreilles,  quand tu m’as demandé pour que l’on se revoit, mais ça tu le sais déjà.

Je pourrais te dire combien je me suis accrochée à notre histoire quand ça n’allait pas, comment tu as été ma béquille dans des moments terriblement difficiles, laissant parfois même passer ma tristesse avant la tienne. Mais ça tu le sais déjà.

Je pourrai te dire que j’ai cherché des centaines de fois à m’excuser de mon comportement parfois distant et de mon mutisme face à ces sentiments trop grands pour moi. Je pourrais aussi te dire que j’aimerais tellement te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Mais ça tu le sais déjà.

Je pourrais te raconter que ce fameux 15 mars 2005, j’avais les mains moites, la boule dans la gorge et des papillons plein le ventre en attendant que tu te pointes, mais ça tu le sais déjà.

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Mais, à l’époque, pas moi, pas du haut de mes 16 piges en tout cas. Je ne savais pas que ce 15 mars résonnerait désormais à mes oreilles comme une douce mélodie nostalgique. Je ne savais pas que ce 15 mars marquerait à jamais le début d’une nouvelle vie, d’une vie à 2, puis à 3, où le « on » remplace peu à peu le « je » jusqu’à ce qu’il disparaisse totalement.

Je ne savais pas que ce premier baiser d’adolescents frétillants d’hormones donnerait, aujourd’hui, ce résultat. A 16 ans, « sortir » 6 mois avec la même personne relevait plus des Noces d’Or que d’un amourette éphémère.

J’étais loin de me douter que 10 ans plus tard, je serai toujours aux côtés de ce barbu-chevelu tout droit sorti des cavernes.
Je n’aurais jamais pu imaginer que nous passerions tout ce temps ensemble, que nous vivrions tous ces moments l’un avec l’autre, tristes comme heureux.Toutes ces choses que nous avons traversées, non sans turbulences, mais toujours main dans la main.

En 10 ans, jamais je n’aurais pu imaginer que l’on traverserait autant de choses tous les deux. De très belles et de très tristes. Des éphémères et des qui nous ont transformés à vie. Des drôles et des traumatisantes. Quand je vois tout ce que l’on a vécu déjà, tout ce que l’on a pu enduré, je me dis que notre couple est quand même super beau et fort.
Je n’aurais jamais pu imaginer que derrière cet homme si discret voir muet, si constant et parfois fermé à l’explosion de sentiments se cachait un homme plein de tendresse, d’amour, de soutien, de patience et de gentillesse parce que putain, on en a bavé, je t’en ai fait baver (calm down! T’es pas tout rose non plus!).

Toutes ces premières fois avec toi… Notre installation, notre indépendance, notre nid douillé, notre PACS, notre famille, nos amis, notre chien, la perte de notre fille, des pleurs, de la joie, des rires, de la peur et du bonheur, fonder notre famille, notre fils, notre merveilleux petit garçon.
Quand je le regarde, je me dis que tu m’as donné la plus belle preuve d’amour que l’on puisse donner à quelqu’un. S’il est à l’image de notre amour alors je dirais, en toute objectivité, que notre amour est parfait (ou presque). Lorsque je le regarde je repense à tout ce que l’on a vécu, enduré, célébré et je me dis que la seule chose que je sais et que j’ai toujours su sans concession c’est que je t’aime.

Alors, je n’ai qu’une chose à ajouter, ou plutôt à te demander, c’est de vivre, avec toi, encore des tas d’autres dizaines d’années comme cette première fournée car elle a été, à mes yeux, la plus belle.

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Ces chansons effrayantes que nous leur chantons – part 1.

Je ne sais pas pour toi, mais en ce qui me concerne, et comme beaucoup de petits Français, j’ai été bercée dans les chansons enfantines que nos parents, nos proches ou même la maîtresse nous apprenaient.

Je me souviens encore des soirées où, petites filles, Mamizette nous chantait, à ma sœur et moi, des comptines que nous adorions plus que tout. Nous les connaissions par cœur et, encore aujourd’hui, il nous arrive de les entonner pour le plus grand désespoir bonheur de M’sieur Stache. Au Clair de la Lune, Jean Petit qui danse, Une Souris Verte, Ne Pleure pas Jeannette, A la Claire Fontaine, La Mère Michèle, Il était une bergère
Sauf qu’aujourd’hui, nous avons compris les paroles, et le ton n’est plus le même…

T’es-tu déjà dit, en chantant « Ne pleure pas Jeannette » que quand même c’était pas très cool de la part des ses vieux de la « pendouiller » avec « son ami Pierre », ne t’es-tu déjà pas fait la remarque que c’est pas super sympa de tremper la souris verte dans l’huile?

Cet article est pour toi!

Quand on étudie d’un peu plus près les paroles de ces chansons, on se rend compte que ce qui est dit n’est pas aussi mignon que ce que l’on comprenait dans notre plus tendre enfance. C’est ça aussi l’enfance, la mignonnerie de la naïveté…
Quand adolescente, je me suis rendue compte de ce qu’elles voulaient réellement dire, je peux te dire que je me suis bien marrée comme une cruche… Faut dire que la plupart du temps, elles parlent en fait de sexe, de mort, de dépravation voir de bordels… Si, si de bordels!

Je ne te ferai pas le décryptage historique de ces chansons car des tas de sites l’ont fait ou bien je n’en donnerai qu’un rapide aperçu. Cet article c’est juste ma vision des choses d’un point de vu humoristique (pourri) de ces comptines qui ont bercé mon enfance.

Commençons par la fameuse Souris Verte :

Une Souris verte(uh) qui courait dans l’herbe(uh),
Bon, jusque là, ça va, la souris elle court dans l’herbe pépouse, certe elle est verte, mais rien ne dit que le mec qui a écrit la chanson n’avait pas fumé de l’alcool ou bu de la drogue…
Je l’attrape(uh) par le queue,
Alors, ça c’est pas très très gentil, mon papa m’a toujours dit qu’on ne devait pas attraper les animaux par la queue (pas de double sens dans cette phrase, s’il vous plaît… Trop tard…).
Je la montre à ces Messieurs,
Range ton zigouigoui, veux-tu?
Ces Messieurs me dise(uh)nt,
Attention, ça pue…
Trempez la dans l’huile(uh),
Hein? Quoi? Mais t’es malade?! Les écoute pas! Tu vas te foutre Brigitte Bardot, Green Peace et WWF sur le dos!
Trempez la dans l’eau,
Ok… J’abandonne…
Ca fera un escargot, tout chaud!
Well, vraisemblablement, eux aussi ont fumé de l’alcool ET bu de la drogue… Et, bien sûr, toi, tu vas le faire… Ben voyons! On te dirait de sauter d’un pont avec une plume dans le derrière, tu le ferais!

Cette chanson date en fait du XVII-XVIIIème siècle et serait une métaphore pour parler d’un officier vendéen capturé par un Républicain lors des guerres de Vendée. Il aurait subi quelques actes de tortures avant d’être zigouillé.

Et si on parlait de notre ami Pierrot :

Au Clair de la lune(uh), mon ami Pierrot,
Bon jusque là, ça va…
Prête-moi ta plume(uh), pour écrire un mot,
Sinon, achète toi un bic!
Ma chandelle est morte(uh), je n’ai plus de feu,
Ok, le pauvre, il est en dèche là… Faut l’aider!
Ouvre-moi ta porte(uh), pour l’amour de Dieu!
Fais quelque chose Pierrot, wake up!
Au Clair de la lune(uh), Pierrot répondit,
Ah bah, enfin!
Je n’ai pas de plume(uh), je suis dans mon lit,
Pierrot, ce mec feignasse…
Vas chez la voisine(uh), je crois qu’elle y est,
Prépare-toi ça devient coquin…
Car dans sa cuisine(uh), on bat le briquet!
Pierrot, petit cochon… « Battre le briquet » signifie faire des hum-hum, faire l’amour, quoi! Il est pas gêné le mec… D’une, il se lève pas de son pieux pour aider sa pote, la lune, mais en plus il l’envoie chez la voisine, pour tirer son coup!

Source : http://www.iletaitunehistoire.com/genres/comptines-chansons/lire/au-clair-de-la-lune-biblidcha_020

Et celle de la Bergère, tu la connais? Mais si, si je te dis Et ron et ron, petit patapon, ça te revient? On a souvent tendance à chanter uniquement les premiers couplets en se disant que cette chanson est trop trop cute… Oui, mais non… Attends de lire la suite…
Ce que l’on t’a chanté petit(e), se tenait à ça, et, sûrement, toi-même, tu ne t’en tiens qu’à ces paroles quand tu la chantes à tes enfants :

Il était une bergère
Et ron et ron petit patapon
Il était une bergère
Qui gardait ses moutons, ron ron
Qui gardait ses moutons

Elle fit un fromage,
Et ron et ron petit patapon
Elle fit un fromage
Du lait de ses moutons, ron, ron,
Du lait de ses moutons

Le chat qui la regarde,
Et ron et ron petit patapon
Le chat qui la regarde
D’un petit air fripon, ron, ron,
D’un petit air fripon

La suite, je te la fais rapide… Le petit chat est attiré par le fromage que sa bergère a fait, sauf que la bergère, elle, elle n’est pas trop chaude pour que le chat y mette sa patte… Du coup, elle le menace de coups de bâton. Du coup, le nigaud, il y met le menton, et comme les bergère, elle n’est pas contente, et ben, elle… Le tue… Comme, elle a quand même une conscience, elle décide d’aller au con’fesse auprès d’un gentil prêtre très très sérieux et qui suit la Bible à la lettre, ou pas… Comme pénitence, il lui demande de l’embrasser. Et comme ils ont kiffé, et ben ils recommenceront, ron, ron…

Continuons dans le grivois et passons maintenant au bois, avec la célèbrissime comptine entraînante et entêtante « Nous n’irons plus au bois » :

Nous n’irons plus au bois,
Les lauriers sont coupés,
La belle que voilà
Ira les ramasser

Entrez dans la danse,
Voyez, comme on danse,
Sautez, dansez,
Embrassez qui vous voudrez.

Cette chanson tire son origine d’un fait d’histoire plutôt marquant. En effet, un jour dans sa grand bonté, le roi soleil décide de faire fermer les maisons closes, lesquelles étaient facilement reconnaissables à leurs branches de lauriers suspendues aux portes. Cette comptine rappelle la fermeture des bordels afin d’éviter la propagation de MST sur les ouvriers censés construire le château de Versailles et non passer du bon temps avec Satine ou Berthe-la-dépravée.

Le furet dyslexique…

Il court, il court le furet,
En fait c’est une contrepetrie… Vas-y cherche bien, tu vas trouver…
Il est passé par ici, il repassera par là!
Ah, ben, oui, c’est tout de suite beaucoup plus clair… Cochon le cureton!

Source : http://jeunesse.casterman.com/albums_detail.cfm?id=37600

Changeons de sujet et terminons ce premier tour des chansons d’enfant avec le tube préféré de Z… Il s’agit de… Bateau sur l’eau!

Bateau sur l’eau, la rivière au bord de l’eau,
Le mec, il a dû en chier pour trouver une rime aussi riche, sans parler qu’une rivière généralement, c’est à base d’eau, donc si on prend le truc au pied de la lettre, il nous dit qu’il y a de l’eau au bord de l’eau…
J’ai perdu mon p’tit couteau à la porte du château,
Fallait pas traîner n’importe où aussi…
Qu’est-ce que maman va dire(uh)? Papa encore pire(uh)!
Tu vas prendre…

Ces chansons sont peut être débiles, pleines de sens cachées voir totalement vulgaires quand on les décortique. Cependant, je pense qu’elles font partie de notre culture. Alors même si, parfois, avec nos yeux d’adultes on se dit que chanter ça à nos enfants semblent déplacés, je pense qu’il est important de continuer à les transmettre.
Ce qu’il faut retenir et se rappeler, c’est que toi, moi, avant des les comprendre au sens caché du terme, on les a aimées, on les a chantées, à tue tête parfois. On doit continuer de les chanter pour préserver ce joli patrimoine oral, ce folklore qui fait partie de notre culture. Ce sont des chants traditionnels à part entière parlant pour la plupart de faits marquants de notre Histoire (j’ai le même avis sur les chansons grivoises, en moins historiques, mais je ne me voyais pas te parler de la b***e à Dudule sur le blog…).

Publié dans Mumcha vous dit tout

Quand un Moustachu rencontre un Zarico, ça donne des Chocapic!

Ça fait presque 10 ans que je suis avec lui. On peut presque dire que nous avons grandi ensemble, ou du moins, nous sommes devenus adultes ensemble. Quand j’y pense, 10 ans, c’est presque la moitié de ma vie. J’ai dit presque, ça va!

Nous avons évolué ensemble. Nous sommes passés d’adolescents à parents carrément matures presque matures.

Mon Moustachu, vois-tu, c’est un homme qui tient du Vicking métaleux sans la carrure et les muscles, qui fait saigner mes oreilles régulièrement depuis 10 ans avec sa musique qui dégomme mes neurones.
Mon Moustachu, c’est un homme qui ne parle pas beaucoup mais qui sous ses airs de bourrus cache un grand cœur, fort de sa grande patience.
Mon Moustachu, c’est un homme qui ne dit jamais ce qu’il ressent, qui se confie peu.
Mon Moustachu, c’est un homme qui pinaille sur les détails, qui discute de tout jusqu’à ce qu’il puisse prouver la chose, c’est un homme qui a toujours raison et ça ça m’énerve, c’est un homme très trop intelligent.
Mon Moustachu, c’est un homme cartésien. Il ne croit que ce qu’il voit. Il a des principes, que j’admire d’ailleurs.
C’est le genre d’homme à penser qu’il est inutile de mentir à des enfants, à leur parler comme s’ils avaient des doctorats en pagaille, qui trouve idiot de leur faire croire au Père Noël et autres mythes.

Alors, tu comprends, lorsqu’on s’est lancé dans l’aventure, qu’on a fait le grand saut comme on dit, de donner la vie à mini rockeur, je dois t’avouer que j’étais un peu perdue.

Quand le Zarico grandissait dans mon ventre, je lui demandais régulièrement s’il s’y voyait parce que moi, je n’y arrivais pas. Je n’arrivais pas du tout, lui qui tient plus de l’ours mal léché que de l’homme romantique et charmant, s’occuper d’un tout petit être.
A la fin de ma grossesse, je crois qu’il commençait même à flipper. Je me souviens le regarder, amusée, en train d’étudier scrupuleusement les bodies et autres pyjamas que j’avais eu le malheur d’acheter sans boutonnage par devant. Lui, si malin, avait l’air totalement nouille devant ces minuscules vêtements qui s’enfilaient par la tête. Voir mon Moustachu, si sûr de lui d’habitude, totalement perdu, m’a fait fondre, mais me perdait encore plus dans mes angoisses.

Jusqu’au jour où Zarico a éclos.

Ce jour là, j’ai vu mon Moustachu, simple bonhomme poilu que j’aime d’amour, se transformer en papa. Et quel papa! Sans doute le plus poule de tous les papas que j’ai pu connaître.
Le voir avec Zarico dans les bras, lorsque je suis remontée de la salle de réveil, restera sans doute la plus belle image de ma vie, un moment si particulier, cette micro-seconde gravée à jamais dans mon coeur.

A partir de ce moment là, j’ai découvert un nouvel homme. Cette naissance l’a transformé tout simplement.

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j’ai vu mon Moustachu prendre soin de ce tout petit être qu’il avait peur de casser quelques temps avant. Je l’ai vu le nourrir, le baigner, le changer alors que j’étais clouée au  lit. Dès ce moment, j’ai sû qu’il serait plus qu’à la hauteur, le jalousant même parfois, je dois l’avouer, de le voir si agile, si confiant, si parfait dans son rôle.

Cette homme qui ressemblait tant à un Vicking écoutant de la musique à réveiller les morts, chante maintenant à sa progéniture les comptines les plus douces qu’il soit, tout en éveillant les oreilles chastes de notre Zarico à sa musique.
Cette homme qui ne parlait pas beaucoup, se donne à 200% pour notre fils, s’en occupe comme jamais je ne l’aurai imaginé.
Cette homme qui était tant réservé, ne se prive pas d’envahir son fils de bisous, de lui glisser des « je t’aime » à l’oreille et de le câliner jusqu’à la limite de l’overdose de Bisounours.
Cette homme cartésien a décidé de laisser son fils croire au Père Noël.

Quand je les vois tous les deux, je me rends compte de leur complicité, je vois à quel point mon Moustachu aime son Zarico et ça me rend tellement heureuse.
Les regarder tous les deux, lovés l’un contre l’autre fait fondre mon cœur en un instant.

Tout le monde autour de nous pourra vous le dire, personne ne se doutait qu’il serait un papa aussi dévoué, lui qui est tellement timide de sentiments. On me fait souvent la réflexion d’ailleurs, et à chaque fois je ressens cette drôle de fierté.

Chaque jour, je me dis qu’il faudrait que je le remercie davantage. Le remercier, de se lever la nuit quand Z. fait un cauchemar, d’avoir mis en place ce système si ingénieux pour les premières nuits à la maison qui nous permettait de dormir plus que convenablement, de prendre le temps de jouer avec notre petit monstre, de lui apprendre tant, de s’en occuper tout simplement.
Ça paraît tellement normal, mais tellement rare à mes yeux d’avoir un homme qui s’investit tant avec toujours autant de patience et de dévouement. Je l’admire tous les jours.

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Mais tu vois, je suis quelqu’un de têtue, qui garde tout pour elle, et lui dire alors qu’il trouve ça normal me paraît tellement compliqué. Les mots ont parfois leur limite face aux sentiments que l’on ressent. Je m’en sors mieux quand j’écris, ça m’aura pris des mois, et ce billet est loin d’être parfait à mes yeux, il y manque encore bien des sentiments!

Publié dans Mumcha vous dit tout

Opération We love Prema : La collecte de Bodies

Quand Maman Chouquette m’a parlée de cette opération, j’ai immédiatement voulu la soutenir.

Tu as très certainement dû en entendre parler si tu ères comme moi sur les réseaux sociaux (comment ça non? Je suis sure de ne pas être la seule à appuyer inconsciemment sur l’icône « F » de mon téléphone… Aller! Avoue!). Plus sérieusement, il s’agit d’une opération lancée par l’eau Mont Roucous (l’eau qui a sauvé mon Zarico de la constipation) et la marque Vert Baudet en faveur de l’association SOS Prema.

Il s’agit de collecter le plus de bodies possible en taille préma (ou taille 0) pour aider nos plus petits arrivés trop tôt!

Alors forcément quand Chouquette m’a proposé de rejoindre la Team Chouquette je n’ai pas pu dire non.

* Parce que son histoire m’a touchée au plus profond : Bébé Chouquette est né à 34 SA et son papa et sa maman ont dû vivre pendant 15 jours cette épreuve si difficile qu’est la néonat’…

* Parce que ça peut arriver à tout le monde, qu’il ne faut jamais dire jamais et que l’on n’est jamais (oui je sais il ne faut jamais dire jamais) vraiment prêt à vivre cette situation…

* Parce que ça a failli nous arriver quand Zarico faisait grève dans mon ventre et que les médecins avaient détecté cette baisse de mouvements anormale. Nous avons nous aussi failli accueillir Zarico dans l’urgence à 34 SA. Si ça avait été le cas, nous n’avions rien, aucun vêtement, aucun bodie puisque nous avions tout acheté en taille 1 mois sur les conseils de la sage femme. Lorsque cette éventualité a été soulignée, nous avons paniqué, rien n’était prêt, et en plus de la trouille qui nous envahissait, il fallait songer à prévoir une nouvelle garde robe, autrement dire que nous n’avions pas du tout la tête à courir les magasins…

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Je trouve cette opération magnifique.

On devrait tous, en tant que parents, grands-parents, oncle ou tante, se sentir concerné. Un bébé arrivé trop tôt,il y en a tous les jours, et se réunir pour offrir aux parents totalement perdus, apeurés et angoissés quelques bodies peut déjà leur réchauffer le cœur et leur enlever une grosse épine du pied.

Voilà pourquoi j’ai rejoint la Team Chouquette et voilà pourquoi c’est à toi aujourd’hui que je m’adresse!

 Aujourd’hui, c’est de l’aide que je te demande et pas que… C’est un geste du coeur!

Le principe est simple : la team doit récolter le plus de bodies en taille préma (ou taille 0) possible et les customiser afin de les envoyer à SOS Prema à  la mi décembre et ainsi faire quelques heureux (si je puis dire…) ou au moins redonner un peu le sourire.

Pour l’anecdote, Mont Roucous et Vertbaudet récompenseront les 3 team qui auront collecté le plus de bodies  dans chaque ville participante (Paris, Lyon, Nantes, Marseille, Lille, Toulouse, Strasbourg et Bordeaux), mais ça on s’en bat le jambon à vrai dire… Pour la Team Chouquette, le véritable but est d’aider ces si petits bouts à se battre pour la vie et donner un peu de baume au cœur aux parents désœuvrés devant tant d’angoisses et d’incertitudes.

Tu as du coeur?
Tu veux nous aider?

Le principe est simple, il suffit de respecter quelques règles :

* Les bodies doivent être en taille prématuré (ou taille 0),
* Être 100% coton, voire bio,
* Toutes les étiquettes doivent être retirées afin de ne pas abîmer leur peau si fragile,
* Les bodies doivent s’ouvrir IMPERATIVEMENT par le devant,
* Les bodies peuvent être de toutes les couleurs,
* Les bodies peuvent être neufs, d’occasion, pour fille, pour garçon, mixtes, etc…

Pour rentrer en contact avec moi et m’envoyer les milliers de bodies que tu souhaites offrir, il te suffit de m’envoyer un mail grâce à l’onglet contact dans le menu en haut du blog ou en cliquant ici si tu es feignant, ou bien de m’envoyer un message privée ou encore un commentaire via ma page facebook ou twitter (@MumchaStache).

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Tu peux également nous aider et aider SOS Préma :
– En partageant cet article un maximum,
– En relayant l’information le plus possible sur les réseaux sociaux mais aussi autour de vous,
– En nous envoyant de quoi customiser les bodies (de la peinture ou des feutres pour vêtements, des écussons, des morceaux de tissus…),
– En me donnant des idées de DIY pour personnaliser les bodies via ma page facebook ou sur twitter (@MumchaStache),
– Mais aussi en soutenant notre équipe sur les réseaux sociaux vie le hashtag #chouquettelovespréma!

A TOI DE JOUER!

Publié dans Mumcha vous dit tout

La blogueuse que je veux être

Clémence, une blogueuse que j’adore et qui tient le très joli blog Dansmabulle, a lancé une idée d’article participatif. Un article, dans lequel, chaque blogueuse pourrait faire part de ses envies, de ses désirs en tant que rédactice, de ce que nous voulons pour notre blog et de ce que nous ne voulons pas.
Lorsqu’elle m’a proposé d’y prendre part, j’ai de suite sauté sur l’occasion car ces questions, je me les suis très souvent posées…

La question du blog s’est posée à moi, avant même de tomber enceinte de Zarico.

Lorsque nous avons perdu notre premier bébé, j’ai longuement hésité, j’avais tellement besoin de parler. Je m’étais donc dit que j’ouvrirai un blog afin d’exorciser mon mal être mais je me suis vite ravisée. Je ne suis pas du genre à étaler mon malheur et je ne savais pas du tout comment m’y prendre.
Qu’est-ce que je pouvais bien mettre dedans à part mes pleurs et ma colère?
J’ai donc laissé tomber et enfouis cette idée au plus profond de moi-même.
J’ai tout de même écrit, car pour moi écrire est mon unique échapatoire.

Je peux écrire des floppés d’un coup d’un seul pour me soulager d’un mal. L’écriture est une merveilleuse thérapie en soi. J’ai donc écrit, des lignes et des lignes mais sans jamais les publier. Je les ai gardé pour moi.

Quand Zarico s’est niché au creu de moi, la question et l’envie de tenir un blog me sont revenues.
Je lisais énormément de blogs pour occuper mes journées, de « gros » blogs et de voir leur technicité, leur talent d’écriture et la passion avec laquelle les billets étaient rédigés m’ont encore une fois refroidie…

Ils m’ont accompagnée tout au long de mes 9 mois d’attente, m’ont rassurée, m’ont effrayée par fois, mais je ne pouvais m’empêcher de les lire, et de voir mon impatience à l’idée de  lire l’article du lendemain ont également été un frein à mon envie d’en tenir un…

Et si j’avais des lecteurs? Et s’ils avaient cette même impatience que moi à me lire? Pourrais-je tenir le niveau?

Non, définitivement, je n’étais pas prête et ne m’en sentais pas les capacités!

Puis Zarico est né, et deux mois après sa naissance, cette envie d’écrire, de déverser des flots de mots pour panser mes maux, mes craintes et mes angoisses est devenue plus forte que tout.

Je n’avais pas grand monde à qui parler de ce nouveau, seul et unique sujet, qui revenait dans chacune de mes conversations : être mère.
A qui en parler? A qui se confier?

Aucun de  mes amis n’avait d’enfants et j’avais cette insaciable sensation de les saouler avec mes longs discours sur le sujet (sensation 100% fausse, mais c’est dans ma nature).
Je me sentais très seule.

Je me suis donc lancée.

J’avais quelques bases de blogging grâce à un module obligatoire que j’avais eu pendant mes études.
Je me suis donc dirigée vers wordpress et j’ai crée mon petit blog, sans prétention aucune. Je ne cherchais pas les lecteurs, je ne cherchais pas le succès, je ressentais juste le besoin de parler et peut être de toucher des mamans qui pourraient se trouver dans mon cas : seules.

Au tout début, je n’avais aucun rythme d’écriture, ni de rendez-vous bien précis. J’écrivais comme bon me semblait.

Puis, je me suis très vite prise au jeu, j’ai crée une page facebook, un compte twitter, je me suis même mise à pinterest (même si je n’ai jamais compris l’intérêt).
Je me suis jetée à corps perdue dans la course aux likes, je voulais me faire connaître, chose qui n’est pas du tout dans ma nature. La petite Mumcha discrète était devenue une adepte des pouces levés, au point d’en perdre sa ligne de conduite.

Je me suis très vite rendue compte que cette course ne donnait pas grand chose, que ce n’était pas moi.
Bloguer peut très vite t’entraîner dans un tourbillon, que tu peux bien sûr apprécier, mais qui moi, me fait peur.

Tu commences à t’inscrire sur des groupes où d’autres blogueurs te donnent des conseils, te font même flipper parfois par leur connaissance pointue sur le sujet. Alors, tu t’accroches parce que tu veux faire comme les grands, connaître les grands et pourquoi pas devenir amie avec eux. Sauf que, la plupart du temps, tu ne pourras pas, ceux-ci te tirant dans les pattes ou t’attaquant parce que tu es trop petit et que tu dois encore apprendre…

Comme tout, bloguer ça s’apprend, avec le temps. On fait des erreurs, on progresse, on stagne, on avance, on revient en arrière, pour finalement trouver son rythme… Mais ça ne se fait pas du jour au lendemain!

Passé ce moment, j’ai mis en place une grosse introspection :
Quelle blogueuse je veux être?

Je veux être une blogueuse qui partage ses passions.
Quoi de mieux que de parler de son plus beau succès, être mère, en passant par sa plus grande passion : l’écriture?
Quand j’écris, j’oublie tout, je suis concentrée sur mon sujet, sur les mots. C’est une vértiable thérapie. Bloguer, me permet d’exorciser toutes mes peurs, de partager mes moments heureux et ceux qui le sont moins. J’écris pour le plaisir.

Je veux être une blogueuse indépendante, une qui n’a pas besoin des autres, une qui n’a pas besoin de la reconnaissance « des grands ».
J’avance en faisant mon bonhomme de chemin, qu’on m’aime tant mieux, qu’on me méprise tant pis. Je n’ai pas besoin de l’aval des grands .

Je veux être une blogueuse qui n’a pas peur d’écrire ce qu’elle a envie d’écrire.
Je parles de sujets diverses, je ne me tiens pas à un emploi du temps bien précis. J’écris comme ça vient.
Alors, oui, certains jours je peux parler d’IMG et, le lendemain, du premier caca au pot de mon Zarico, mais c’est comme ça que je pense. Ma tête est un énorme bazar, alors mon blog aussi!

Je veux être une blogueuse proche de « ses lecteurs ».
D’ailleurs je n’aime pas ce mot, « lecteur ». Que ce soit sur mon blog ou  sur ma page facebook, je m’attache à répondre à tout le monde, que les commentaires soient agréables ou pas. Les gens qui me lisent prennent cette peine, alors c’est la moindre des choses de leur répondre.
Bloguer, c’est aussi échanger, et rien ne me rend plus heureuse que de discuter, de lire d’autres avis, d’avoir une page facebook très active ou beaucoup participent!

Je veux être une blogueuse naturelle.
Oui, je dis « putin », oui je dis « bordel »! Mais ça je le dis dans la vie de tous les jours alors pourquoi pas dans mon blog?
Non, ce n’est pas parce que je cherche le succès et que ça fait le buzz.
Je garderai toujours mon humour pourri et parfois vulgaire parce que c’est ce qui fait mon blog (enfin je crois)!

Je veux être une blogueuse qui n’a peur de rien.
Bloguer c’est aussi affronter les copies, les sujets qui se rapprochent. Il y a des moments où les copines sont touchées par le plagiat, et, où toi, tu as très peur que ça t’arrive.
Bloguer, c’est flipper quand tu t’attaques à un sujet qui te tient à coeur et que tu sais que, peut être, une autre blogueuse s’y est attelée, que, dans ce cas, tu te risques à prendre des gnions dans la goule.
Je trouve le monde du blogging impitoyable. Lorsque tu traîtes d’un sujet assez répendu : le monde parental, tu te doutes pertinemment que d’autres blogueurs ont forcément dû parler du sujet que tu es en train de développer… Si tu tombes sur quelqu’un de cool, ça va! Mais alors si tu tombes sur l’argneux de service gare à ton moral!

Je ne veux pas être la blogueuse butée, et surtout, je veux être une blogueuse respectueuse des autres. 
Bloguer, je pense, c’est aussi respecter les avis des uns et des autres. Certains allaitent, d’autre non.
Certains utilisent des couches lavables, d’autre non.
Ce n’est pas pour autant qu’il faut être borné et ne défendre que son bout de gras. Je n’ai pas allaité, je n’ai pas utilisé de couches lavables, je ne suis pas pour autant butée à dire que c’est MA solution LA meilleure.
Je suis à l’écoute des autres et respectent leur choix. Quand je vois certaines blogueuses à la limite d’insulter les parents qui ne font pas comme elles, ça me tue… Chaque parent, et chaque blogueur fait à sa façon, et je pense qu’il est important, voir même primordial, de le respecter.

Je ne veux pas être une blogueuse pour moi et pour les autres.
Lorsque j’écris sur un sujet de société, c’est que j’ai envie d’écrire sur ce sujet. Il s’est posé le problème pas plus tard qu’il y a quelques semaines avec mon article sur le harcèlement de rue.
De gros blogueurs (ou pas d’ailleurs) ont accusé d’autres blogueuses d’avoir surfées sur le sujet du moment pour faire le buzz…. Je ne suis pas de ce genre, j’écris parce que ce sont des choses que je vis, des sujets qui me donnent envie d’écrire un billet. A croire que les sujets épineux n’ont pas le droit d’être touché du bout des doigts par les petites!

Je ne veux pas être une blogueuse donneuse de leçon.
Je déteste qu’on m’en donne alors pourquoi en donnerais-je?
Bloguer, c’est avant tout témoigner de son quotidien, de ses expériences, de ce que l’on aime ou pas, et surtout pas, à mon point de vue, pour donner des leçons.

Je ne veux pas être une blogueuse pour le succès.
Je blogue parce que j’aime écrire et que ça me défoule. Je ne suis pas (plus) là pour chercher à me faire connaître ou a me faire aimer par tous. Je dis ce que je pense, point.
Je ne cherche pas à me faire trois tonnes d’amis blogueurs, je ne lèche pas les bottes des plus grands pour me faire bien voir.

Et surtout, je ne veux pas faire partie de la cour d’école!
Je veux rester moi-même, indépendante, enjouée et passionnée par l’écriture. Je ne veux pas jouer avec les autres juste parce qu’il le faut. Je suis même prête à rester dans mon coin s’il le faut. Je ne cherche pas à être la fille populaire. Je suis plutôt la fille normale, celle qu’on ne remarque pas, qu’on oublie même, mais au moins, j’ai mes amis, les vrais, ceux qui ne vont pas me critiquer par derrière à la première occasion, ceux à qui je peux faire confiance!

Voilà, la blogueuse que je veux être!

Publié dans Mumcha vous dit tout

Mes indispensables pour partir en vacances avec bébé

Lorsque je me suis retrouvée avec mon mini Zarico de 5 mois, une semaine avant de partir en vacances, j’étais bien dans la panade…
Je ne savais pas comment m’organiser, quoi prendre, ce qui était utile et ce qui ne l’était pas.
On a donc chargé la Twingo, comme un chameau prêt à traverser le désert, pour être absolument sûr de ne rien oublier… Et je te le donne dans le mille : on ne s’est pas servi de la moitié du paquetage!

Cette année, j’ai décidé de m’organiser (ouai, même que ça m’arrive) à l’avance et de faire une check-list par grand moment de la journée :

* les repas
* le sommeil
* la toilette
* les bobos

* la promenade
* la plage

Comme je pense ne pas être la seule maman pommée à l’idée de s’organiser et de ne rien oublier pour partir tranquille en vacances sans trop de stress et d’appréhension, et surtout comme je suis une meuf super méga cool, je partage avec toi ma liste!

* LES REPAS *

* ACHETER LE LAIT DE CROISSANCE EN AVANCE.
Si tu en as la possibilité, fais-le!
Très souvent les commerces de stations de vacances profitent du jeune parent naïf, car oui, on a tous été un jour parent crédule, pour gonfler les prix des produits de puériculture.
Pour exemple : l’an passé, il n’y avait pas moins de 2,50€  de différence par rapport à notre pharmacie habituelle (à raison de 2 boîtes de lait par semaine multipliées par 3 semaines… Euh… Je te laisse faire le calcul hein! Ca fait quelques Mojitos à la Kaz’A’Rhume…).

* LE GOUPILLON ET 2 OU 3 BIBERONS
Si bébé ne prend quasiment plus de biberons, pas la peine de prendre toute la collection de biberon, même si les dessins sont jolis! 2 ou 3 biberons suffisent amplement (un pour le lait, un pour l’eau, sauf si tu as des gobelets).

* LE BABY-COOK ET LES POTS AVENTS
L’année dernière nous n’en avions pas eu besoin, Zarico ne nous faisait pas encore de chichis pour manger et avaler à peu près tout ce qui se trouvait à moins de 5 cm de sa bouche. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, et si nous voulons qu’il mange un peu, on va devoir embarquer le baby-cook!
Ce n’est pas franchement le plus pratique, mais nous n’y couperons pas, à moins que la situation ne se débloque ( Cf les 3 Bads ).
Le mieux est de s’assurer d’avoir un congélateur sur son lieu de vacances, histoire de faire une fournée de pots d’avance.

* LES GOURDES SQUIZ
Nous sommes en plein test de ces gourdes réutilisables et je peux t’assurer qu’elles sont méga pratiques! Je me demande même comment on a pu vivre sans!
Fini le stress de savoir si on a oublié la cuillère pour la compote ou le pot de légumes (que celui qui ne l’a jamais oublié me jette la première pierre). Tu mets la pâté pour bébé directement dedans et zou! C’est dans la poche (ou plutôt dans la gourde! Mouahahahah).

Sources : Squiz.co

* LA CHAISE NOMADE PLUS 2EN1 DE BABYTOLOVE 
Ultra compacte, cette chaise est super méga pratique! Elle transforme n’importe quelle chaise en assise pour bébé et sert également de protège caddie. Je ne vais pas te refaire tout le topo : il te suffit de lire le billet test à ce sujet.

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* LE SOMMEIL * 

* UN  LIT PARAPLUIE
Des lits parapluies, il en existe des centaines.
Nous, on s’est fait avoir… On a voulu prendre la rolls du lit pliant : réducteur de matelas, table à langer intégrée, moteur 12 chevaux, jantes alliages 18 pouces… Ca ne nous a jamais servi!
Alors si je puis me permettre un conseil : un lit pliant, c’est un lit pliant que tu le paies 150 ou 50€ à la fin on revient au même… C’est un lit… Pliant…
Un petit pouce du groupe facebook du blog, a conseillé le lit-tente pop-up de chez Oxybul, une sorte de lit qui se plie façon tente Quechua. J’adore l’idée et je trouve ça super pratique! Cependant, j’ai un Zarico, un brin claustrophobe, donc j’hésite…
Lit tente pop-up silver  Oxybul

Source : Oxybul – 89€

* DES DRAPS-HOUSSES ET DEUX TURBULETTES PAS TROP ÉPAISSES
C’est le genre de trucs qu’on oublie très facilement (tu peux me croire…).

* UNE MOUSTIQUAIRE
Je déteste les moustiques et je les hais davantage s’ils s’en prennent à mon potit bébé potelé et appétissant !
J’ai investi l’an dernier (gros investissement de 6€ quand même) dans une moustiquaire pour lit pliant.
Et bien, pour une fois, j’ai vraiment eu une bonne idée! Il faut penser qu’une fois que tu as un petit, tu peux oublier les prises anti-moustiques et les pshiiit-pshiiiit anti insectes. Il faudra alors que te sacrifier pour le bien de ton petit ange à la chaire toute tendre.

* LA TOILETTE * 

* SES PRODUITS D’HYGIÈNE (mytosil, liniment, gel douche, crème hydratante…)
On en revient au même point que pour le lait… Oui, les commerçants n’ont aucune pitié, sache-le (et ton banquier non plus, alors ne le fâchons pas)!
Et, si comme moi, tu utilises des produits bien particuliers, ou que ton chérubin ne supporte qu’une seule marque de liniment, par exemple, tu seras bien dans le mouise si tu n’en trouves pas sur place!
(Non, ceci n’est toujours pas un conseil tiré d’une expérience personnelle…)

* UNE BAIGNOIRE COMPACTE
Il est bon de se renseigner avant d’arriver sur son lieu de vacances, savoir si ce genre d’équipement est prévu dans la location, le camping ou le gîte… Ça évite de se charger pour rien. (On pense donc à demander s’il y a une baignoire enfant, une chaise hautes… Il arrive que certaines locations mettent à disposition des lits.)
Pour nous le problème ne se pose plus, Zarico a l’habitude de prendre des douches et une baignoire est prêtée là où nous allons. Mais si dans ton cas, bébé est trop grand pour le lavabo mais trop petit pour la douche, sache qu’il existe maintenant des baignoires pliantes ainsi que des baignoires gonflables qui prennent très peu de place.

baignoire pliable Flexibath

Baignoire pliable Flexibath – Babymoov

Je ne trouve pas utile de prendre un matelas à langer. Chez nous c’est change sur la table à manger (un peu de caca au milieu des assiettes n’a jamais fait de mal à personne). On fait un matelas maison avec plusieurs couche de serviettes et le tour est joué!

* LES BOBOS* 

* DOLIPRANE 
Penser à en prendre en sirop et en suppo!

* QUAND BÉBÉ MARCHE  
Éosine, pansements, désinfectant qui-pique-même-pas, des compresses stériles, hémoclar.

* SÉRUM PHYSIOLOGIQUE
Alors, ça c’est the truc qu’il te faut… Dans quelques temps, tu verras ton bébé crapahuter dans le sable, tu vas trouver ça super mignon, jusqu’à ce qu’il s’étale la face la première dans le sable… C’est à ce moment que le sérum phy sera ton ami!

* APAISYL SPÉCIAL BÉBÉ

* LA PROMENADE * 

* LA POUSSETTE + L’OMBRELLE
Certainement L’INDISPENSABLE des vacances! A toi la vengeance sur les marchés, tu vas pouvoir enfin te rassasier de petites chevilles frêle, te venger des nombreux coups de roues sur tes pauvres chevilles innocemment tonguées! VENGEANNNNNCE! C’est enfin à ton tour de détruire tout pied traînant sur ton passage!

Comme je l’ai dis de nombreuses fois déjà : JAMAIS SANS MA QUINNY!
Ultra compacte, hyper légère et très maniable, je l’emmène partout. Zarico y est très bien et a beaucoup de mal à s’en passer! Quand il l’a voit, il saute de joie et trépigne car il sait que ça annonce une ballade. Il l’aime tellement, que lorsque nous sommes en soirée, il dort dedans au milieu de la fiesta…
Outre la Quinny, la poussette reste un indispensable de vacances. J’aime porter mon bébé, mais il y a des moments où il fait beaucoup trop chaud, où le soleil cogne et où il n’y a pas forcément d’ombre. Et puis, il commence à être un peu lourd pour moi. Dans ce cas, je préfère qu’il soit dans sa poussette, et lui aussi d’ailleurs!

QUINNY Poussette Zapp Xtra Rocking BlackSource : Pixmania – 189€

* LE MANDUCA
Même si je l’utilise moins (problèmes de dos), il m’arrive d’embarquer Zarico dedans pour de petits parcours ou pour le marché. L’an dernier, il m’a été très utile et je m’en suis servie beaucoup plus que la poussette.
Zarico est un bébé marcheur, il se promène sur de longues distances, mais quand il en a marre, il en a marre, et ne veut plus rien entendre, alors quand je me promène seule avec lui, je pré-installe le Manduca et je n’ai plus qu’à le mettre dedans quand il décide de faire grève!
Ca fonctionne aussi avec l’écharpe, l’ergobaby et tout autre mode de portage PHYSIOLOGIQUE surtout!

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(grosse déprime en voyant cette photo…)

* LA CRÈME SOLAIRE
Chez nous, on utilise le lait solaire très haute protection 50+ SPF de la marque AVENE. Elle est top.
Suite à une étude qui est parue l’an dernier à ce sujet, il semblerait que les indices des crèmes solaires ne sont pas toujours respectés et que seulement deux marques font attention. AVENE en fait partie.
Il faut penser à crémer bébé toutes les deux heures, et à chaque fois qu’il sort de l’eau (même si elle est waterproof).
On pense à éviter les crèmes solaires qui cocottent trop : elles attirent les bêbêtes qui piquent…

Source : www.pharmashopi.com

* DE L’EAU ET UN BRUMISATEUR
Il est nécessaire de rappeler que les enfants sont les premiers à souffrir de la chaleur et se déshydratent très rapidement. C’est pourquoi, il faut toujours avoir un biberon d’eau sur toi ainsi qu’un brumisateur pour le rafraîchir (ou le nettoyer si monsieur ou mademoiselle décide d’enfouir sa figure dans le sable).

* LES GOURDES SQUIZ POUR LE GOÛTER

* UN CHAPEAU BIEN COUVRANT
Le chapeau doit bien couvrir la nuque et le visage, préférer alors un bob plutôt qu’une casquette! Bébé fera sa racaille un autre jour!

* LES LUNETTES DE SOLEIL
Un long combat t’attend, mais c’est indispensable… Le mieux est d’habituer bébé dès son plus jeune âge et de lui mettre un peu chaque jour, histoire que ça devienne quelque chose de « normale ».
Zarico a les lunettes de soleil Ki Et La. Elles sont vraiment sympa et tiennent très bien sur le visage de bébé.
Il est important que les lunettes soient de catégorie 4 et qu’elle filtre les UVA ET UVB.

Source : Vertbaudet – 24,90€


* LA PLAGE * 

Pour la plage, il suffit de prendre les mêmes indispensables que la promenade (sans la poussette, enfin dans notre cas), en ajoutant quelques éléments supplémentaires (j’ai jamais dit qu’il ne fallait pas grand chose pour un bébé hein!) :

* LE MAILLOT DE BAIN PIWAPEE (ou des couches waterproof jetables)
je ne suis pas une fada des couches lavables, je n’en ai d’ailleurs jamais utilisées. Cependant, pour le coup, j’ai fait un rapide calcul du coût des couches pour piscine (ou plage) et de l’achat d’un maillot de bain avec couche lavable intégrée. Le calcul a été vite fait. Après avoir demandé conseil à mes petits pouces sur facebook,  j’ai craqué pour le short de bain Piwapee.
ultra pratique, il n’y a rien à ajouter, donc pas d’insert à coller, et il ne coûte pas très cher. Un coup en machine en revenant de la plage et hop! Prêt à être porté dès le lendemain!

Source : amazon – 29€

* TEE-SHIRT ANTI UV
C’est vraiment LE truc méga important (oui, ça commence à faire beaucoup de trucs importants)!
Le tee-shirt anti UV te permet d’éviter de mettre un haut sec dès qu’il sort de l’eau. il peut donc barboter dans l’eau tranquillement, y aller, en partir et y retourner sans que tu te rendes malade parce que tu n’as pas pris assez de tee-shirts.
En plus, il protège des UV, ben ouai, c’est un tee-shirt anti-UV.

Source : amazon – 31€

* LA TENTE ANTI-UV
Très utile pour les siestes de bébé et très pratique quand le vent souffle pour faire goûter le petit ogre. Bébé Peut jouer à l’ombre, si celui-ci daigne y rester (non, je ne parle toujours pas de mon cas…).
Nous avons la tente de plage (qui fait aussi lit d’appoint) Pop-Up Babyni de Babymoov, très bien pour les tous-petits.
Elle est vraiment pratique pour les nourrissons avec sa moustiquaire intégrée et ses bords hauts qui ne laissent pas passer le sable!

Source : CDiscount – 59€ chez http://www.mytoys.com 

* LES AUTRES CHOSES À NE PAS OUBLIER * 

* DES JOUETS POUR LA PLAGE ET POUR LE QUOTIDIEN

* DES FRINGUES QUI NE CRAIGNENT PAS
En vacances, c’est relâche, on laisse bébé traîner où il veut.
S’il marche ça sera le panard, alors on évite le pantalon en lin blanc ou bien la petite robe en soie rose. On préfère un bon vieux legin avec un tee-shirt, ou les shorts pas chers.
Je te conseille également de prendre des vêtements en coton, beaucoup plus agréables à porter en cas de chaleur. Chez les Stache, on emmène surtout des barboteuse, très pratiques et légères à porter (et puis j’adore voir mon Zarico dedans).

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* ET SURTOUT, SURTOUT LE DOUDOU!!!!!!!!

J’espère ne rien avoir oublié, si c’est le cas n’hésite pas à commenter 😉