Publié dans Carnet de Santé, On n'est pas que des mamans!

La formation Prévention et Secours Civique, plus qu’une formation, une nécessité

Vous le savez si vous me suivez, je ne pratique pas la langue de bois. J’aborde des sujets qui me tiennent à cœur et j’essaie de vous les faire partager. L’article qui suit est un sujet qui me semble pertinent quand on voit que trop peu de gens sont formés à ce que je vais vous parler.

Dans le cadre de mon nouveau job, nous avons eu une journée de formation aux premiers secours. J’avais déjà passé mon brevet de secourisme durant ma tendre jeunesse lycéenne, et, à l’époque, malgré les boutons et les hormones qui se bousculent, j’avais trouvé ça super important.

C’est donc les yeux englués de fatigue que je me suis présentée à cette formation avec Tata Malice.
Après une brève présentation du gentil pompier, ce dernier nous a balancé un chiffre qui m’a fait froid dans le dos : seulement 4% de la population française est formé à ces gestes qui peuvent sauver des vies. J’en étais toute retournée… 4% c’est rien, c’est que dalle…

Dans ces 4%, combien y a-t-il de parents capables de venir en aide à leurs enfants en cas d’accidents? Combien y a-t-il de personnes qui seraient capables de faire les premiers gestes de secours dans la rue? Combien de personnes autour d’une table seraient capables de sauver quelqu’un qui s’étouffe?

A savoir que beaucoup de personnes qui s’occupent de nos enfants ne sont pas formés comme les profs par exemple…

Juste flippant…

En bon Français, on se dit « ça n’arrive qu’aux autres… », « pas chez nous! », « aucun risque, on fait attention!« . Oui mais là, NON!

Je ne suis pas du genre à faire des leçons de morale… Loin de moi de dire que telle ou telle manière est la bonne pour l’éducation de son enfant, que tu es une mauvaise mère si tu ne donnes pas de lait de nichon à ton marmot ou autre bataille de blogs de mamans/papas.

Tout simplement parce que peut être, avant tout ça, il y a d’autres questions à se poser, du genre :
* Saurai-je quoi faire si mon bébé s’étouffe?
* Saurai-je quoi faire si mon bébé ne respire plus?
* Il convulse? Je fais quoi? »
* Il s’est brûlé, génial, on fait quoi?

On n’y pense pas forcément, je vous l’accorde. Mais une fois que l’un de ces cas se présente, que ce soit sur un enfant comme sur un adulte, on se rend compte que rien n’est plus important que de connaître ces gestes là.

Je parle en connaissance de cause. Grâce à cette formation, j’ai su réagir à plusieurs reprises face à des accidents de la vie qui aurait pu avoir, parfois, une fin tragique. Attention! Voici en exclusivité, des anecdotes de ma trépidante vie!
Un jour Tinou à avaler de travers, mais pas de travers où l’on toussote et ça revient. Non, du genre, où elle ne pouvait plus parler, devenait toute rouge et ne pouvait même plus tousser. Grâce au brevet que j’ai passé, aux gestes que j’ai appris, le bonbon est sorti et Tinou va bien. Merci Lutti!
Une autre fois, lors d’un job étudiant, un enfant s’est ouvert méchamment la moitié du crâne et j’ai été capable d’agir, d’appliquer les gestes que l’on m’a appris en attendant l’arrivée des secours.

10h de formation pour sauver des vies, c’est quoi? C’est rien!
On repart la conscience presque tranquille en se disant qu’au moins on saura réagir en cas de soucis. Je suis d’autant plus contente d’avoir passée ce brevet, et les différentes mises à jour, que maintenant j’ai mon Zarico et que je dois être capable d’être la pour lui, que si un jour il y a un soucis (ce que je n’espère pas), je saurai réagir et ça me rassure!

Plus concrètement, qu’apprend-on lors d’une journée de formation aux premiers secours?

La formation prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) est la formation de base aux premiers secours en France.

La journée se déroule sur 10h comme je vous l’ai dis plus haut. 10h c’est rien comme c’est beaucoup, vu les connaissances qu’on engrange.

On nous apprend à être le premier maillon de la chaîne de secours, et croyez-moi, même si lu comme ça, on se dit « mouai… Y a les pompiers pour ça! » et bien non, pour beaucoup de cas, on compte! Même qu’on peut sauver des vies : pratiquer un massage cardiaque en attendant les secours, détecter les signes d’un AVC, stopper une hémorragie…

Plusieurs points sont abordés. Il faut savoir, et je le répète, qu’être le premier maillons de la chaîne est primordial! Toute personne connaissant les gestes est très importante pour sauver la victime . On nous apprend donc :

* la mise en protection d’une victime d’accidents quelconques (accidents de la circulation, accidents de la vie quotidienne…). Il faut savoir mettre la personne blessée en sécurité vis-à-vis des dangers alentours, savoir écarter les voyeurs, etc…
* comment alerter les secours. Dans la panique, il faut savoir parler au téléphone avec le fameux NAVET : Nom, Adresse, Victime, Etat de la victime, votre numéro de Téléphone.
* Savoir gérer et savoir quoi faire en cas de malaise ou de pertes de connaissance en mettant la personne en position latérale de sûreté.
* Savoir réagir face à un arrêt cardiaque en pratiquant le massage cardiaque que ce soit sur un adulte, un enfant ou un nourrisson.
* Apprendre les bons gestes à opérer en cas d’étouffement.
* Pouvoir agir et appliquer les bons gestes en cas de traumatismes, brûlures, plaies ou hémorragies externe.

Chaque stagiaire pratique les gestes enseignés sur d’autres stagiaires ou sur des mannequins. Lors de cette formation on est également confronté à des situations simulées dans lesquelles une victime est en danger, les cas concrets, qui nous permettent de mettre en pratique les connaissances acquises. Ce qui est plutôt sympa et plus concret que le mannequin qui pue le vieux plastique.

La formation alterne donc deux situations : le cours et le cas concret. Ces situations permettent de se retrouver «dans le vif du sujet» et surtout de voir comment l’on peut réagir et de discuter ensuite sur ce qui a été ou non. En plus, si comme Tata Malice et moi, on tombe sur un super formateur, la journée n’est que plus réussie.

Tout ça est tellement important. Ne serait-ce que lorsque l’on est parents.
Un enfant, vous le savez, ça met tout à sa bouche (à croire qu’on ne les nourrit pas assez), ça marche, ça court et… Bim! Ca se blesse, ça peut avoir de la fièvre et convulser, ça peut par mégarde se brûler… Bref, un enfant c’est perpétuellement en danger. Alors oui, vous me direz, il suffit de les surveiller… Certe, mais si c’était le cas, il n’y aurait pas d’accidents et on vivrait parmi les bisounours et les poneys roses et bleus.
Nous ne sommes pas des sur-parents (ou bien je vous prie de nous donner la recette).
Il faut donc, je pense, être apte à appliquer les bons gestes.

Si cet article vous interpelle, si vous vous dites que je n’ai pas tout à fait tord, que votre conscience de bon citoyen, de membre de famille responsable ou tout simplement de parent conscient des dangers, il est possible de faire cette formation, n’importe quand et n’importe où en France grâce à la Croix-Rouge par exemple. Il existe même des formations qui ciblent uniquement les gestes pour les bébés et les enfants si les adultes ne vous intéressent pas!

A vous donc de faire que la France ne soit plus le pays à la traîne niveau formation aux premiers secours!

Cet article est à partager en grand nombre. Si il peut en sensibiliser quelques un, ça sera déjà ça!

Publié dans Carnet de Santé

Mouchons le bébé ou la torture du marmot

Ça y est c’est fait, Zarico nous a fait sa toute première rhinopharyngite… Et on applaudit tous en cœur M’sieur Stache qui lui a refilé le bébé!

Un bébé malade, on m’en avait parlé, on m’avait dir que ce n’était pas rigolo… C’est même plutôt un crève-cœur! Mais je ne pensais pas que ça serait à ce point!
J’en ai vu des bébés malades, tu balances un petit « oh… Le pauvre chou! » et puis voilà t’as fait ta bonne action de gentille fille pleine de compassion. Mais en rentrant chez toi, ça ne t’empêche, ni de dormir le soir, ni de manger!

Une fois que c’est le tien, c’est une tout autre histoire… Si tu es forte tu tiens le coup, tu pleures pas et tu affrontes ça avec brillaud… Ouai mais quand tu t’appelles Mumcha, c’est une tout autre histoire…

Zarico a commencé à ronfler et à avoir le nez pris, il toussotait et râlait un peu (c’est là qu’on s’est rendu compte qu’il savait râler). Du coup, ni une, ni deux, direction Madame Nunette pour soigner notre petit loup.
Une demi-heure d’attente plus tard et quatre conversations redondantes avec des patients plus tard (avoir un bébé t’obliges à devenir sociable, malheureusement), nous ressortions avec le traitement de choc.
Au programme : suppositoires, lavage de nez et mouche bébé…

Le suppo, je vous épargne le topo… Pour moi, c’est une sorte de traumatisme de l’enfance. Un truc inventé par des personnes machiavéliques pour t’empêcher d’avoir une enfance complètement heureuse. Avant d’avoir un enfant, je m’étais toujours dit : « Moi vivante, jamais je ne mettrai de suppo à quiconque »… Bon, ben pour le coup j’ai dû ravalé ma fierté et mon traumatisme à deux balles. Seulement, quand je me suis retrouvée avec le suppo dans une main et les fesses de mon bébé en premier plan, je n’ai pas pu… J’ai fondu en larmes (ok, je suis cucul (jeux de mot) et alors?). Du coup, M’sieur Stache en mode super héros du suppo est intervenu.
Et ben mon Zarico, il n’a même pas tilté, il dormait et n’a même pas ouvert un oeil. Même éveillé il ne bronchait pas!
C’est dans ces moments là que je me sens totalement ridicule…

Et le mouche-bébé dans tout ça?

J’y viens…

Bon, là pour le coup c’est totalement autre chose… C’est THE instrument de torture pour nourrisson… Ok, vous me direz « ça les soulage », m’enfin c’est quand même super déchirant de leur faire ce genre de chose à de si petits bébés.
Tu commences par un petit lavement de nez, le truc pas du tout rustre, qui te réveillerait un mort (imagine-toi en train de dormir et qu’on t’injecte d’un coup une seringue de sérum physiologique dans la narine)… A partir de là, le mouche-bébé entre en scène.

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Tu mets l’embout du mouche-bébé dans sa narine et là t’aspires, t’aspires, t’aspires pour faire sortir sa toute mignonne petite morve (n’oublions pas que tout est mignon chez un bébé, y compris sa morve). Bien heureusement, ce magnifique ustensile est souvent servi d’un système anti-retour afin que tu n’avales le précieux liquide nasale (si ce n’est pas le cas, ne surtout pas oublier de mettre le fameux coton sous peine de grosse surprise). A ce moment là, il te faut, en gros, un diplôme d’apné ou de plongée sous marine sinon tu meurs asphyxié en aspirant le coulis de nez de ton marmot.
Asthmatiques, fumeurs ou feignants cette activité n’est pas pour toi! Dans le cas contraire, il existe le mouche-bébé électrique (mais bon faut pas abuser non plus, tu peux bien faire ça!).

Là, pour le coup, on entend bien que Zarico a de la voix! Il hurle à la mort, et moi je n’en mène pas large… Voir même que j’en suis plus malade que lui.
Le pire c’est quand tu es invité et que tu dois dégainer la bête… C’est dans ces moments là, qu’il te faut être très civilisé et très patient car les remarques fustigent… Mets-toi en situation :
1- tu sais que tu vas faire hurler ton bébé,
2- tu détestes le faire mais tu es obligé car tu veux qu’il se soigne,
3- et le 3, c’est la fête! Tout le monde y va de son petit commentaire : « pauvre bébé, qu’est-ce qu’ils te font tes parents? », « tortionnaires! », « vous n’avez pas honte? », « et t’arrives à faire ça? Tu vois pas que ça lui fait mal? »…

Ben non, c’est sûr! M’sieur Satche et moi-même on aime, que dis-je, on adore faire du mal à notre fils, c’est même notre plus grande passion!!!! On aime lui injecter de l’eau dans le nez sans qu’il s’y attende, on adore lui arracher la morve du nez, et plus que tout on kiffe l’entendre hurler!

Faut en avoir du self-control pour garder son calme, quand t’as ton bambin qui hurle et, qui, dans ses mouvements n’arrête pas de t’arracher le tuyau de la bouche et qu’il faut donc que tu gères ses gestes anarchiques, le bouchage de la narine opposée tout en tenant le mouche bébé dans l’autre… Tout ça en entendant, un caquètement en arrière fond qui te répète que tu es inhumaine!

Bien sûr dans tout ça, le principal c’est que mon Zarico aille mieux et que cette satané rhino mette les voiles!
Pour ça, on a tout bien fait comme il faut, selon les sages conseils de Madame Nunette, tout en mettant de côté, comme d’habitude, tous les conseils moyenâgeux (dangereux) de certains, nous conseillant de le faire dormir sur le côté ou sur le ventre pour que ça s’écoule mieux…

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Rencontre avec le Monsieur des Os : quelques conseils pour faire face à la plagiocéphalie positionnelle

Aujourd’hui nouvelle expérience pour Zarico : rencontre avec Monsieur Poulefugueuse l’ostéopathe!

Un ostéopathe c’est quoi?

C’est une gentille personne, ou pas d’ailleurs, ayant une approche thérapeutique qui repose sur des manipulations manuelles du système musculo-squelettique. En gros, il te manipule, physiquement hein c’est pas un gourou, pour remettre la machine en état!

Un ostéopathe pour bébé, pourquoi?

Parfois nos petits bouts ont la tête un peu déformé (crâne en obus, tête plate…), un œil un peu plus clos que l’autre ou bien le nez un peu écrasé ou autres petits soucis dysfonctionnels et on ne sait pas bien quoi faire…
Bien sûr c’est à ce moment, là où tu es bien paumé(e), que le Jesaistout fait son come-back et s’en mêle ainsi que, parfois, la famille (rappelez-vous que les deux peuvent se confondre), et te disent que ce n’est rien, que ça va se remettre tout seul, qu’il faut laisser faire la nature -je vous laisse de côté les réflexions du type « fais le dormir sur le ventre! » et toute la face explication que non, ça ne se fait plus car c’est dangereux, sinon je vais finir par en tuer un-. Encore, une fois, écoutez-vous, ou plutôt écoutez les professionnels qui recommandent une visite chez un ostéopathe car trop souvent un ou plusieurs de ces dysfonctionnements peuvent générer des troubles fonctionnels!

Il faut bien observer son bébé et ne pas hésiter à consulter lorsque :

– il est sans cesse tout crispé ou qu’il sursaute au moindre bruit et montre de petits tremblements
– il est tout mou et a du mal à tenir sa tête
– il pleure tout le temps et/ou dort peu, voire très peu
– il régurgite et/ou ne digère pas et est agité après le biberon ou la tétée
– il a du mal ou met un temps infini à boire
– ses cheveux sont clairsemés de façon asymétrique
– il a une mauvaise position (une asymétrie des hanches par exemple)
– il met toujours un bras en arrière
– il tourne toujours la tête du même côté et dort toujours du même côté
– il garde un strabisme divergent ou convergent de façon permanente (attention un léger strabisme est normal à la naissance, il s’estompe par la suite)
– il a des troubles ORL à répétition : otites, bronchites à répétition, respiration bruyante…

Je trouve que les ostéopathes sont une bonne alternative pour les nourrissons car c’est une pas du tout invasive et elle reste douce.
C’est un bon moyen de remédier aux petits soucis comme la plagiocéphalie positionnelle (ou tête plate – oui, je sais, je suis cultivée… -), raison de ma visite chez Monsieur Poulefugueuse!

C’est pourquoi, pour l’instant je ne vais vous parler que de tête plate! Peut être que je vous ferais, un de ses jours, un compte rendu sur un autre soucis qui a nécessité une visite chez l’ostéo (même si je ne le souhaite pas!).

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La manipulation est vraiment très douce et Zarico avait vraiment l’air d’apprécier! Bon, apparemment, c’est pas le cas de tous les bébés d’après Monsieur Poulefugueuse. Des bébés morts de rire quand tu leur tires sur la tête, c’est sûr que ça ne doit pas se voir tous les jours! Il a donc remis en place des trucs (je ne suis pas si cultivée que ça en fait, faut pas abuser) et dénoué quelques petites tensions notamment dans la nuque et au niveau des intestins (Zarico est très constipé).
Ca n’a duré qu’une dizaine de minutes, mais on a tout de suite vu que ça avait fait du bien à notre Zarico, qui s’étirait comme un gros chat après la sieste, pendant que je l’habillais! Il avait l’air plutôt heureux et pas du tout traumatisé par la manipulation vu les sourires qu’il donnait à l’ostéo pendant que je signais le chèque – « vas-y raque maman! » -.

Pour Monsieur Poulefugueuse, c’est plus esthétique qu’autre chose, en gros, il m’a fait comprendre que je m’inquiétais un peu pour rien (ah bon? Moi? M’inquiéter pour rien? Jamais…) et m’a donc donnée des petits trucs à faire à la maison pour que son crâne se remette en place.

J’ai donc décidé, dans ma très grande bonté, de vous faire partager tous ces petits conseils!

Ces conseils sont à mettre en oeuvre dès que possible, au retour à la maison, pour plus d’efficacité, bien sûr, il est préférable de consulter avant toute chose pour vérifier qu’il n’y a pas de torticolis ou autre soucis!

 N.a.B. : Je rappelle avant toute chose que ces conseils sont ceux de mon ostéopathe, donc un professionnel, il est donc inutile de me sortir des « mets toi à la place de ton bébé, tu aimerais qu’on te fasse ça sans que tu le veuilles? », sinon tu sors!

On commence par inciter bébé à tourner sa tête du côté opposé à la déformation, en le stimulant par exemple avec un mobile musical ou bien avec des jouets colorés. On peut également changer son lit de place, car un bébé regardera toujours vers la chambre, plutôt que vers le mur. Il est également possible de mettre un cale tête, mais uniquement si bébé l’accepte. Le mieux est d’utiliser un matelas à mémoire de forme ou matelas type cocoonababy de Redcastle (dont je vous parlerai dans un prochain test).
Il est aussi important de varier les positions afin que son petit crâne soit soulagé.
Tout d’abord, on a la position sur le ventre. Si votre enfant est comme le mien, ça reste compliqué, car il déteste ça! Bien trop fatigant pour mon gros feignant! Monsieur Poulefugueuse m’a donc donnée quelques astuces comme le poser sur une surface bien plane et dur avec des tas de jouets, il est possible de lui donner un petit coup de main en glissant une petite serviette roulée sous le haut de sa poitrine. L’idéal est de se placer à sa hauteur, de le stimuler et de jouer avec lui. Il faut également varier les endroits pour cet exercice afin qu’il parte à la découverte de sa maison et s’ouvre au monde!
Pour varier les positions, on hésite pas non plus à porter son bébé dans toutes les positions (bon pas trop par les pieds, il paraît que ça ne se fait pas trop et qu’après le SPA n’est pas contente…) et notamment sur le ventre, car d’une, ça soulage son petit crâne, et de deux, ça soulage les coliques! On fait d’une paire, deux coups!
Il est également important de varier le côtés quand on donne le biberon, car si on y pense quand on allaite, on oublie souvent quand on biberonne, parce qu’on pense d’abord à notre confort, ben oui on a un peu le droit d’être égocentrique parfois…

N.a.B. : je tiens à rappeler que l’on fait TOUJOURS dormir bébé sur le dos! C’est LA position à adopter pour un sommeil. Les bébés dormant sur le dos ont beaucoup moins de risque d’être victime du syndrome de la MSN (mort subite du nourrisson).

Bien sûr, le siège auto, coque et autre cosy sont faits pour la voiture, donc une fois le trajet terminé, on le sort de là, même si il dort. Ainsi, Monsieur Poulefugueuse m’a dit qu’il était préférable de ne pas utiliser le cosy en ballade et de le mettre soit dans son landau, ou mieux, dans son porte bébé.
D’ailleurs, en parlant de porte bébé, il est à fond pour le Manduca, j’étais très fière de moi soit dit en passant, et m’a conseillée de mettre mon Zarico dedans autant que possible! Dorénavant, pour les ballades, ça sera Manduca, point barre, fini le cosy!

Voilà pour les conseils, j’espère qu’ils vous serviront! Après c’est à prendre ou à laisser. Moi je les prends surtout que mon monsieur Poulefugueuse, c’est l’un des meilleurs docteurs des Os de l’agglo de Rothomag-ville, je pense donc qu’on peut lui faire confiance.

N.a.B : Voici un petit récapitulatif pour celles et ceux qui hésitent encore à consulter pour leur mioche!
Ne reculez plus :

– lorsqu’il y a eu péridurale
– quand le travail a été très long ou très court
– si deux petits bouts sont venus au monde, ou plus d’ailleurs
– après une présentation en siège
– quand le cordon s’est enroulé autour du cou
– à partir du moment où bébé est prématuré car le crâne est très fragile
– si l’expulsion a été difficile et qu’elle a nécessité une pression sur le ventre maternel
– si il y a eu une forte traction sur la tête ou bien après l’emploi de forceps, ventouse ou spatule
–  en cas de césarienne
– en cas de souffrance fœtale et/ou de réanimation même légère du bébé.

Et vous que pensez-vous de l’ostéo?